Ce dimanche de Pentecôte a
commencé par une messe, où nous avons prié
"pour nos familles ici
rassemblées, pour que l'Esprit Saint habite nos foyers et
donne à chacun d'entre nous la joie et la force de
témoigner de l'amour du Christ. " La chapelle Notre-Dame-de-Grâce,
ornée et fleurie pour la circonstance par Chantal Jaillard,
conservera de cette messe les vases sacrés apportés par
le célébrant, notre oncle Jean-Paul Lepercq.
L'Assemblée
générale s'est ensuite tenue dans la chapelle
même. Son ordre du jour comprenait notamment le rapport moral
du président et le rapport financier du trésorier, l'un
et l'autre approuvés par acclamation. Le président a estimé que
notre association, fondée en 1990, semblait avoir atteint sa
vitesse de croisière, avec 77 membres, qutre numéros
avec suppléments de la
Gazette par an, des
réalisations particulières (deux numéros
spéciaux de la
Gazette, une
épinglette), et des Assemblées générales
bisannuelles (mai 1992 et mai 1994). Mais il a appelé
l'attention sur le contenu du trimestriel la Gazette
et sur le rôle de l'association "la Gazette". Le trimestriel la Gazette
est ce que ces lecteurs en font. Chacun est invité, lorsqu'il
envoie des faire-parts, à en adresser un aussi à la
rédaction de la
Gazette pour notre Carnet.
Lorqu'un lecteur constate des erreurs ou des lacunes dans une de nos
généalogies, il est invité à nous les
signaler ou à s'assurer qu'un autre cousin l'a fait. Enfin,
tout évènement d'actualité familiale, toute
réaction à des évènements
d'actualité générale peuvent être
l'occasin d'articles pour la
Gazette ; nous demanderons
à un correspondant dans chaque branche de la famille de
solliciter de tels articles. La vie de l'association "
la Gazette " s'appuie principalement sur le trimestriel
qu'elle édite et qui entretient un dialogue avec ses membres
à travers l'éditorial et le courrier des cousins. Pour
son trimestriel, notre association effectue des recherches
généalogiques et historiques, et finance quelques
envois gratuits afin de prospecter de nouveaux abonnés. Par
ailleurs, elle a permis la fabrication des épinglettes
reproduisant les armes de la famille. Et bien sur, elle organise
l'Assemblée générale bisannuelle qui a
donné l'occasion de cette journée familiale.
Cette activité fait cependant
l'objet d'un certain déséquilibre financier, comme l'a
ensuite souligné le trésorier. L'activité d'édition du
trimestriel est déficitaire. Il y a eu à cette date
quinze numéros édités et 1.500 exemplaires
tirés de la Gazette.
Ces tirages ont globalement
cooûté 32.686 F, tant en fabrication qu'en
expédition (enveloppes, étiquetage, timbrage). Ainsi,
le cooût de revient d'un exemplaire, supplément compris,
ressort en moyenne à 22 F, et celui d'un abonnement de quatre
numéros à 88 F. Or l'exemplaire a été
vendu 20 F jusqu'au n° 14, et l'abonnement d'un an est vendu 65
F depuis la précédente Assemblée
générale. Ce déficit d'exploitation a
jusqu'à présent été couvert, pour
l'essentiel, par les cotisations (25 F par an) qu'ont heureusement
versé la plupart des abonnés. Ainsi, les encaissements
de l'association se sont élevés, au 30 avril 1994,
à 42.730 F pour 77 abonnés à cette date (y
compris les abonnements à vie). Mais pour l'avenir, fonder
l'équilibre de notre activité d'édition sur le
lien constaté entre abonnement et cotisation ne serait pas
sain. D'une part, la pérennité de ce lien n'est pas
assurée. D'autre part, ce mode d'équilibrage limite nos
capacités d'activités associatives, et notamment de
prospection de nouveaux abonnés. Dépassant la
proposition du Bureau, l'Assemblée générale a
donc décidé à l'unanimité de porter
l'abonnement annuel à 100 F. En revanche, la cotisation
annuelle reste fixée à 25 F par an. L'Assemblée
générale a ensuite élu au Conseil
d'administration un membre de chaque grande branche de la famille :
Georges Lepercq pour le côté Jaillard et Sandrine
Lavelle pour le côté Pariset. Au terme d'un débat
animé, elle a enfin décidé de maintenir le
rythme bisannuel de ses réunions, mais en annonçant
longtemps à l'avance un dimanche ordinaire. Tous ont ensuite gagné le parc
de la Dixmerie, chez André et Chantal Jaillard, pour un
apéritif préparé par le bureau, suivi d'un
déjeuner tiré des sacs et d'un digestif offert par nos
hôtes. Notre oncle André Jaillard sortit ensuite le
grand-bi, pour être essayé par les plus doués -
ou les plus audacieux - de nos cousins. La journée finit ainsi
en famille, dans l'ambiance la plus chaleureuse. A 1996 ! In La gazette de l'île Barbe n° 17 Eté
1994