Assemblée Générale

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Grâce à l'hospitalité d'André et Chantal Jaillard, c'est de nouveau l'île Barbe qui a accueilli notre journée familiale, le 22 mai 1994.

Ce dimanche de Pentecôte a commencé par une messe, où nous avons prié "pour nos familles ici rassemblées, pour que l'Esprit Saint habite nos foyers et donne à chacun d'entre nous la joie et la force de témoigner de l'amour du Christ. " La chapelle Notre-Dame-de-Grâce, ornée et fleurie pour la circonstance par Chantal Jaillard, conservera de cette messe les vases sacrés apportés par le célébrant, notre oncle Jean-Paul Lepercq.

L'Assemblée générale s'est ensuite tenue dans la chapelle même. Son ordre du jour comprenait notamment le rapport moral du président et le rapport financier du trésorier, l'un et l'autre approuvés par acclamation.

Rapport moral

Le président a estimé que notre association, fondée en 1990, semblait avoir atteint sa vitesse de croisière, avec 77 membres, qutre numéros avec suppléments de la Gazette par an, des réalisations particulières (deux numéros spéciaux de la Gazette, une épinglette), et des Assemblées générales bisannuelles (mai 1992 et mai 1994). Mais il a appelé l'attention sur le contenu du trimestriel la Gazette et sur le rôle de l'association "la Gazette".

Le trimestriel la Gazette est ce que ces lecteurs en font. Chacun est invité, lorsqu'il envoie des faire-parts, à en adresser un aussi à la rédaction de la Gazette pour notre Carnet. Lorqu'un lecteur constate des erreurs ou des lacunes dans une de nos généalogies, il est invité à nous les signaler ou à s'assurer qu'un autre cousin l'a fait. Enfin, tout évènement d'actualité familiale, toute réaction à des évènements d'actualité générale peuvent être l'occasin d'articles pour la Gazette ; nous demanderons à un correspondant dans chaque branche de la famille de solliciter de tels articles.

La vie de l'association " la Gazette " s'appuie principalement sur le trimestriel qu'elle édite et qui entretient un dialogue avec ses membres à travers l'éditorial et le courrier des cousins. Pour son trimestriel, notre association effectue des recherches généalogiques et historiques, et finance quelques envois gratuits afin de prospecter de nouveaux abonnés. Par ailleurs, elle a permis la fabrication des épinglettes reproduisant les armes de la famille. Et bien sur, elle organise l'Assemblée générale bisannuelle qui a donné l'occasion de cette journée familiale.

Rapport financier

Cette activité fait cependant l'objet d'un certain déséquilibre financier, comme l'a ensuite souligné le trésorier.

L'activité d'édition du trimestriel est déficitaire. Il y a eu à cette date quinze numéros édités et 1.500 exemplaires tirés de la Gazette. Ces tirages ont globalement cooûté 32.686 F, tant en fabrication qu'en expédition (enveloppes, étiquetage, timbrage). Ainsi, le cooût de revient d'un exemplaire, supplément compris, ressort en moyenne à 22 F, et celui d'un abonnement de quatre numéros à 88 F. Or l'exemplaire a été vendu 20 F jusqu'au n° 14, et l'abonnement d'un an est vendu 65 F depuis la précédente Assemblée générale.

Ce déficit d'exploitation a jusqu'à présent été couvert, pour l'essentiel, par les cotisations (25 F par an) qu'ont heureusement versé la plupart des abonnés. Ainsi, les encaissements de l'association se sont élevés, au 30 avril 1994, à 42.730 F pour 77 abonnés à cette date (y compris les abonnements à vie). Mais pour l'avenir, fonder l'équilibre de notre activité d'édition sur le lien constaté entre abonnement et cotisation ne serait pas sain. D'une part, la pérennité de ce lien n'est pas assurée. D'autre part, ce mode d'équilibrage limite nos capacités d'activités associatives, et notamment de prospection de nouveaux abonnés. Dépassant la proposition du Bureau, l'Assemblée générale a donc décidé à l'unanimité de porter l'abonnement annuel à 100 F. En revanche, la cotisation annuelle reste fixée à 25 F par an.

La Dixmerie

L'Assemblée générale a ensuite élu au Conseil d'administration un membre de chaque grande branche de la famille : Georges Lepercq pour le côté Jaillard et Sandrine Lavelle pour le côté Pariset. Au terme d'un débat animé, elle a enfin décidé de maintenir le rythme bisannuel de ses réunions, mais en annonçant longtemps à l'avance un dimanche ordinaire.

Tous ont ensuite gagné le parc de la Dixmerie, chez André et Chantal Jaillard, pour un apéritif préparé par le bureau, suivi d'un déjeuner tiré des sacs et d'un digestif offert par nos hôtes. Notre oncle André Jaillard sortit ensuite le grand-bi, pour être essayé par les plus doués - ou les plus audacieux - de nos cousins. La journée finit ainsi en famille, dans l'ambiance la plus chaleureuse.

A 1996 !

In La gazette de l'île Barbe n° 17

Eté 1994

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