Je décide de m’octroyer un petit
mois de vacances avant de me lancer activement dans la recherche
d’emploi. D’ailleurs, un petit bonhomme nommé Audric risque de
pointer son petit nez d’un jour à l’autre. Camille a besoin de
" tatie Babali " pour s’occuper d’elle. J’écris
quand même quelques lettres (crèches proches de Veauche,
hôpital Nord et clinique Michelet). Diplôme en poche,
Audric parmi nous… pas de réponse positive. Alors
j’écoute le conseil de Sabine et pose ma candidature à
la crèche de Saint-Jean-Bonnefonds (pas emballée par
l’idée d’y travailler, car il faut y aller en voiture, et
l’ambiance est, paraît-il, spéciale). Bref, me
voilà embauchée pendant un mois et demi, le temps d’un
arrêt maladie, et finalement tout se passe bien (la route et
l’ambiance : OK). Après un entretien et deux jours
d’essais à la crèche de Chazelles-sur-Lyon, j’attends
une réponse. Mais soudain, la grande surveillante de la
clinique Michelet me propose un poste de nuit pour un mois et je dois
répondre tout de suite. Choix cornélien : attendre une
réponse de Chazelles pour un boulot pendant cinq mois ou
diversifier mon expérience mais seulement pour un mois. J’opte
pour Michelet ; après tout, des nouveau-nés, ça
peut être bien ! C’est avec beaucoup d’angoisse que je
fais mes premiers pas d’auxiliaire en maternité ; mais je ne
regrette pas ce choix. C’est merveilleux, tout ce bonheur
concentré dans un petit être d’environ 3 kg ! Je
travaille à ce rythme jusqu’à fin avril (d’abord
à temps plein puis à mi-temps). Je pense que je serais
restée plus longtemps si les copines de Saint-Jean-Bonnefonds
n’avaient pas eu besoin de moi (congé parental, ce qui
signifie au maximum trois ans de travail). Dring ! Téléphone ! C’est
la crèche de Veauche : " Magali, on a besoin de toi, il y
a eu une démission " (j’ai eu un entretien en juillet,
mais un poste n’était pas disponible avant 2003 ou
2004). Résultat : me voilà
embauchée chez " les Lutins " à Veauche
depuis le 9 septembre 2002, à temps partiel (vingt-sept heures
trente par semaine), et cela pour un temps indéterminé.
Ça y est : je vais pouvoir me poser. Prochaine étape… trouver un
appart[ement] et quitter mon papounet, ma manounette et mon
frérot (rassurez-vous : j’amène Nougatine !). Mag[ali Jaillard].
Auxiliaire, catherinette
et nouvelle embauchée. Dis-moi, n° 11, hiver 2002-2003, p. 9.
in
La gazette de
l'île Barbe
n° 54 Automne
2003