Les nouvelles de l’auxiliaire

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Voilà déjà un an que je suis diplômée en tant qu’auxiliaire de puériculture et, je peux le dire, je n’ai pas vu passer cette année. Voici un petit résumé de mon activité professionnelle depuis novembre 2001.

Octobre 2001 : attente des résultats

Je décide de m’octroyer un petit mois de vacances avant de me lancer activement dans la recherche d’emploi. D’ailleurs, un petit bonhomme nommé Audric risque de pointer son petit nez d’un jour à l’autre. Camille a besoin de " tatie Babali " pour s’occuper d’elle. J’écris quand même quelques lettres (crèches proches de Veauche, hôpital Nord et clinique Michelet). Diplôme en poche, Audric parmi nous… pas de réponse positive. Alors j’écoute le conseil de Sabine et pose ma candidature à la crèche de Saint-Jean-Bonnefonds (pas emballée par l’idée d’y travailler, car il faut y aller en voiture, et l’ambiance est, paraît-il, spéciale). Bref, me voilà embauchée pendant un mois et demi, le temps d’un arrêt maladie, et finalement tout se passe bien (la route et l’ambiance : OK).

Mi-janvier 2002 : premiers choix

Après un entretien et deux jours d’essais à la crèche de Chazelles-sur-Lyon, j’attends une réponse. Mais soudain, la grande surveillante de la clinique Michelet me propose un poste de nuit pour un mois et je dois répondre tout de suite. Choix cornélien : attendre une réponse de Chazelles pour un boulot pendant cinq mois ou diversifier mon expérience mais seulement pour un mois. J’opte pour Michelet ; après tout, des nouveau-nés, ça peut être bien !

C’est avec beaucoup d’angoisse que je fais mes premiers pas d’auxiliaire en maternité ; mais je ne regrette pas ce choix. C’est merveilleux, tout ce bonheur concentré dans un petit être d’environ 3 kg ! Je travaille à ce rythme jusqu’à fin avril (d’abord à temps plein puis à mi-temps). Je pense que je serais restée plus longtemps si les copines de Saint-Jean-Bonnefonds n’avaient pas eu besoin de moi (congé parental, ce qui signifie au maximum trois ans de travail).

Août 2002 : retour de quinze jours de congés

Dring ! Téléphone ! C’est la crèche de Veauche : " Magali, on a besoin de toi, il y a eu une démission " (j’ai eu un entretien en juillet, mais un poste n’était pas disponible avant 2003 ou 2004).

Résultat : me voilà embauchée chez " les Lutins " à Veauche depuis le 9 septembre 2002, à temps partiel (vingt-sept heures trente par semaine), et cela pour un temps indéterminé. Ça y est : je vais pouvoir me poser.

Prochaine étape… trouver un appart[ement] et quitter mon papounet, ma manounette et mon frérot (rassurez-vous : j’amène Nougatine !).

Mag[ali Jaillard].

Auxiliaire, catherinette et nouvelle embauchée.

Dis-moi, n° 11, hiver 2002-2003, p. 9.

in La gazette de l'île Barbe n° 54

Automne 2003

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