Lyon, haut lieu de la médaille

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Adolphe Pénin (« la famille Bidreman », supplément au n° 43, 6,8) était un oncle d’Ernest Pariset, Élisabeth Jaillard, Aimée Deloule et Paul Pariset.

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Il faut savoir que la première médaille française fut frappée à Lyon, il y a quelque cinq cents ans, par la volonté des notables lyonnais lors du passage dans la ville d’Anne de Bretagne et de Louis XII. L’ancienne médaille de la Ville a été créée par Adolphe Pénin en 1920 : elle était ronde, de 50 millimètres de diamètre, et représentait une femme avec les blasons de la ville face à l’hôtel de ville vu des Terreaux. La médaille Pénin n’a été offerte que sous la mandature de Louis Pradel, au début des années 70, et a été remise pour la première fois à la foire d’automne de Lyon. Cette médaille a été remise notamment aussi à tous les chefs d’État lors du G 7 qui s’est tenu à Lyon. Elle appartenait à la maison Pénin. Les Pénin ont été une famille d’artistes graveurs sur plusieurs générations. Le dernier descendant de cette lignée à avoir exercé, Paul Pénin, habite toujours à Montchat. Actuellement et jusqu’en mai se tient au musée des Beaux-Arts, parallèlement à la rétrospective Jacques Stella, une exposition sur la médaille pendant la première moitié du xviie siècle. Ce fut une grande période pour cet art, avec comme artiste éminent notamment Claude Warin, qui réalisa à Lyon les médaillons sur la façade de l’hôtel de ville. In Le Progrès, 30 novembre 2006.

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 in La gazette de l'île Barbe n° 67, hiver 2007

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