Qu’importe à moi, rêveur…

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Paul Mariéton (« la famille Teillard », supplément au n° 59, 4,123 211) était cousin au 5e degré d’Ernest Pariset, d’Élisabeth Jaillard, d’Aimée Deloule et de Paul Pariset. 

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Qu’importe à moi rêveur qui ne vois dans les choses
Que l’âme et la beauté,
Qu’à côté du parfum, cette chanson des roses,
L’épine ait subsisté ;
 
Je vois, je ne veux voir au front des créatures
Que le reflet de Dieu,
Sourire d’infini dont les secrets murmures
M’apaiseront un peu ;
 
Car tout autour de moi j’entends assez de plaintes,
Sans raison, sans amour,
Pour ne pas ajouter à ces colères feintes
Ma rancune d’un jour ! 

Paul Mariéton.

Souvenance, poésies, Paris, Alphonse Lemerre éditeur, 1884,
préface de Joséphin Soulary et lettre de Frédéric Mistral, L.

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In La gazette de l'île Barbe n° 72

Printemps 2008

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